Les vacances, une période censé être un moment de détente pour tout le monde, c'est bien mal connaître ma famille. Comme tout les étés depuis la naissance de mes filles j'étais partie en vacances au bord de la mer, principalement avec ma mère et de temps en temps avec mon père, quand il est là quoi. Mais dans tout les cas c'est tout sauf de la détente, car mon père passe son temps à me reprocher tout ce que j'ai pût faire de ma vie. Je ne supporte plus les regards qu'il lance à mes filles, il les considère comme des erreurs. Il ne s'est pas privé de me le dire, pourquoi être subtil ? Il ne l'as jamais été et ne le seras sûrement jamais, je le déteste et pourtant je passe une fois de plus mes vacances avec lui car sans son aide je ne pourrais pas partir en vacances, tout simplement. Et le sourire de mes filles en voyant la mer ça valais bien la peine de supporter mon père. Cet après-midi j'avais mes filles pour moi seule, j'avais donc décidé de les emmener sur la plage. Elles étaient occupés à faire des pâtés de sable et moi je lissais. Alors que j'allais les rejoindre pour aller dans l'eau je remarquais une silhouette s'approcher de nous, le reconnaissant, je balbutiais  « Alexis ? » Je n'y croyais pas, pourquoi il était ici aujourd'hui.

Je n'en revenais pas, il osait se pointer ici, alors que je lui avait clairement dit de ne pas s'approcher, ni de moi ni de mes filles. Je ne voulais pas le voir, ni que les filles puissent le voir. Je le fixais d'un air noir et puis il prit la parole, je fulminais, il ne voulais pas être séparé de nous pendant deux moi, mais il était partit plus de quatre ans et ça n'avait pas eu l'air de le perturber outre mesure. Et puis il évoqua le fait qu'il avait parlé à mon père, je palis, si mon père avait fait passer un sale moment à Alexis, ce n'était rien comparé à ce qu'il allait me faire, je lui avais juré que je ne voyais plus cet homme qui m'avais abandonné. Je pris peur, j'avais beau être majeure depuis longtemps l'emprise de mon père était très forte encore et mon âge ne l'arrêtais en rien. Je finit par me tourner vers les jumelles « Les filles vous retourner jouer dans le sable maman doit parler avec Alexis » Je regarde les jumelles filés vers nos serviettes et siffle « Mais t'es complètement idiot ? Te ramener ici et allez voir mon père ! » Je lui en fout une, il devais s'y attendre « Tu n'as pas été là quatre ans ! Tu aurais pût survivre deux mois ! Dégage ! » Je le pousse et fond en larmes « Dégage ! »

La plage avait toujours été un lieu de détente pour moi, car mon père n'y venais pas, il n'aimais pas le sable, soit disant que ça lui rappelais trop ses missions dans le désert, je n'avais jamais chercher à comprendre. Il ne venait pas avec nous, c'était tant mieux. Parfois ma mère venait, ça allait, notre relation c'était arrangée avec ces excuses, évidemment je ne lui pardonnerais jamais totalement d'avoir laissé père faire mais je comprenais qu'elle avait peur de lui. Mais la détente avait disparut, car il était là. Je lui en voulais déjà énormément, venir troubler ma tranquillité n'allait pas plaider en sa faveur au contraire. Je le giflais puis le toisais les bras croisé. Il s'excusa d'avoir parler à mon père 'assurant que ce dernière ne se mettrais pas en colère contre moi, je lui lançais un regard narquois, rêve toujours, il allait le faire évidemment, je le connaissais par cœur. Je soupirais mais ne dit rien, après tout Alexis n'avait pas à savoir ce que j'allais prendre. Puis il me fit un petit discours sur le fait que je ne savais pas pourquoi il était partit, que je ne savais pas non plus qu'il était là malgré tout. Je le fusillais alors du regard « T'es partit merde ! Tu m'a laissé seule sans rien ! J'ai du laisser l'appart, je vis dans un truc de merde et mes filles n'ont presque pas de jouet ! » Nan je ne lui pardonnerais jamais la galère dans laquelle il m'avait laissé « J'ai faillit les placer tu sais, car avec d'autres parents elles seraient mieux » Oui j'avais été égoïste en les gardant, mais je n'avais pas pût laisser mes princesses. Je finit par souffler « Tu ne bougeras pas ? Très bien moi je me tire ! » Sur ces mots je lui tournais les talons. Jules et Charlie arrivèrent en courant, réclamant une glace car elles avaient chaud. Je dus me résoudre à leur dire nan, je ne pouvais pas me le permettre. Le regard triste qu'elles me lancèrent me serras le cœur.

La plage me détendais, en temps normal, mais le voir là avait l'effet inverse, j'aurais aimé être à des kilomètre de cette plage, tant qu'il n'y étais pas. J'avais juste envie de passer un peu de temps tranquille avec mes filles, sans lui sans mes parents. Mais je n'aurais jamais ce que je veux je pense. Tant pis. Je regarde les filles, elles ne semblent pas se rendre compte de tout ça. Heureusement, je n'ai pas envie de compliquer encore plus leur vie, c'est suffisamment dur pour elle, entre le fait de grandir sans père, de galérer financièrement et puis la surdité et le mutisme de Jules. Oui beaucoup de chose pour de si petites filles. Je le regardais se masser la mâchoire et sourit d'un air victorieux, bien fait pour toi mon joli. Je lui parlais n'écoutais pas ses réponses et puis le laissais. Je l'entendis cependant parler argent quand il me suivit, un compte à leur nom, mais pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Il se réveillais comme ça, après avoir oublié des années ses filles il voulait être là. Je soupirais et puis Chacha me demanda une glace, que je lui refusais, pas par méchanceté, juste par soucis d'argent et il en remettais une couche. Je finit par prendre les papiers et le vit partir. Je soupirais, il était mimi avec ses papiers mais l'argent était sur leur compte, pas le mien et je n'avais pas de quoi toucher a ce compte pour le moment. Je finit par prendre sur moi et l'attrapais « Attends, je peux pas y toucher maintenant a cet argent, tu peux payer ? Juste deux glace » Je lui en demandais peu, j'en prendrais même pas. Charlie s'approcha et fixa Alexis avant de demander « Mais t'es le monsieur de l’hôpital ? » Je soupirais, évidemment qu'elle le reconnaissait, ma fille avait une bonne mémoire et c'était une pipelette aussi. Elle continua d'ailleurs « T'es un ami à maman ? T'a connu mon papa ? » Je jetais un regard confus à Alexis puis soulevais ma fille « Mais arrête pipelette ! » Je la chatouillais puis la reposais en lui disant d'aller chercher Jules pour aller choisir leur glace, voilà je ne laissais plus le choix à Alexis, il allait payer ces glaces.

J’avais cédé sur les glaces, pour les filles car elles méritaient bien ça, je ne pouvais jamais rien leur offrir, je n’avais rien pour acheter ce qu’elle voulait alors je pouvais bien faire ça pour elle. Et puis voir leur sourire pour cette glace, bon sang ce que ça faisait du bien. Je leur souris tendrement et embrassait le front de ma fille en caressant sa joue et puis la soulevait un instant pour lui faire un câlin. Puis quand elle se mit à parler avec Alexis, je finis par lui dire d’aller jouer avec sa sœur que j’allais leur donner leur glace après. Je regardais Alexis et soupirait en entendant sa question « Tu voulais que je dise quoi ? Quand elles sont rentrées de l’école en larme car des enfants leur ont dit qu’elles n’avaient pas de papa car elles étaient trop méchantes ? » Je me souviens encore des larmes de Jules quand elle m’avait répété les mots de ses camarades, les enfants sont parfois cruels. Je soupirais « Elles te croient mort en effet, mais je leur ai parlé de toi, j’ai dit que leur papa était un homme bien et que s’il n’était pas mort il leur lirait des histoires tous les soirs, j’ai mentis mais elles ne méritent pas de savoir que tu les as abandonnés, elles méritent un vrai père et moi je m’en veux, de ne pas pouvoir leur offrir ça » J’avais essayé, j’avais fréquenté quelques personnes mais personnes d’assez bien pour le remplacer dans mon cœur et pourtant, pourtant il ne méritais pas mon cœur qu’il avait déjà brisé une fois.