Tandis qu'il nageait en direction de la grande roue pour se mettre à l'abri au plus vite d'une prochaine vague, Len crut bon de dire à Jayden qu'elle avait été contente de le connaître. Elle jugeait bon de lui faire savoir ça. On ne savait jamais si jamais elle venait à mourir, ou lui, elle voulait lui dire avant. « Tu tiens vraiment à ce que je me noie ? » La jeune femme secoua la tête. « Non, mais on ne sait jamais. » répondit-elle avant de se remettre en marche. En tout cas, si elle s'en sortait de là saine et sauve, elle n'était pas prête de revenir au bord de la mère, c'était certain. Tandis qu'ils continuaient de nager, Jayden lui fit savoir qu'il comptait bien l'embrasser lorsqu'ils seraient à l'abri. Si ils arrivaient à se mettre à l'abri. Mais rien n'était moins sûr selon elle. « Tu crois vraiment que c'est le moment de penser à ça ? » lui demanda-t-elle sur un ton quand même légèrement moqueur.
EARTHQUAKE ◊ TOUT LE MONDE ────────────◊────────────
« Non, mais on ne sait jamais. » Je lève les yeux au ciel. Oui, oui malgré la situation je parviens quand même à faire ça. Ca s'appelle sans doute du déni, je refuse d'accepter le fait qu'il y a des vagues monstrueuses sur le point de nous tuer, ce n'est réellement pas appréciable comme idée. J'en profite même pour annoncer qu'une foi à l'abris – enfin si on y arrive – je vais l'embrasser. Autant qu'elle le sache. « Tu crois vraiment que c'est le moment de penser à ça ? » Me lance-t-elle avec ce pointe de moquerie dans sa voix que je reconnais sans mal et alors que nous continuons de nager à en perdre le souffle. « Non, mais on ne sait jamais. » Je réponds en reprenant volontairement ses paroles. Enfin, je vois Pacific Park se rapprocher et même si une grande partie de la jetée est sous un bon mètre d'eau, ça reste assez haut pour être protégés. Mes pieds finissent par toucher le sol dur et je me redresse heureux d'être assez sportif pour ne pas être en train de cracher mes poumons à cause de l'effort. « Viens. » Dis-je en tendant la main vers Len. Même si j'ai peur qu'une grosse vague fasse tomber la grande roue, ça m'a toujours l'air plus sûr que les attractions au tour. « Visiblement on est pas les premiers à avoir eu cette idée. » Je lance une fois presque en-dessous de la grande roue. Il m'a suffit de lever la tête pour voir des gens aussi paniqués que nous là-haut. « Prête à grimper ? » L'adrénaline il n'y a que ça de vrai pour tenir le coup parce que sincèrement je crois que mes jambes et mes bras m'auraient lâché il y a bien longtemps déjà, mais apparemment ils tiennent autant à ma survie que moi.
« Non, mais on ne sait jamais. » Je lève les yeux au ciel. Oui, oui malgré la situation je parviens quand même à faire ça. Ca s'appelle sans doute du déni, je refuse d'accepter le fait qu'il y a des vagues monstrueuses sur le point de nous tuer, ce n'est réellement pas appréciable comme idée. J'en profite même pour annoncer qu'une foi à l'abris – enfin si on y arrive – je vais l'embrasser. Autant qu'elle le sache. « Tu crois vraiment que c'est le moment de penser à ça ? » Me lance-t-elle avec ce pointe de moquerie dans sa voix que je reconnais sans mal et alors que nous continuons de nager à en perdre le souffle. « Non, mais on ne sait jamais. » Je réponds en reprenant volontairement ses paroles. Enfin, je vois Pacific Park se rapprocher et même si une grande partie de la jetée est sous un bon mètre d'eau, ça reste assez haut pour être protégés. Mes pieds finissent par toucher le sol dur et je me redresse heureux d'être assez sportif pour ne pas être en train de cracher mes poumons à cause de l'effort. « Viens. » Dis-je en tendant la main vers Len. Même si j'ai peur qu'une grosse vague fasse tomber la grande roue, ça m'a toujours l'air plus sûr que les attractions au tour. « Visiblement on est pas les premiers à avoir eu cette idée. » Je lance une fois presque en-dessous de la grande roue. Il m'a suffit de lever la tête pour voir des gens aussi paniqués que nous là-haut. « Prête à grimper ? » L'adrénaline il n'y a que ça de vrai pour tenir le coup parce que sincèrement je crois que mes jambes et mes bras m'auraient lâché il y a bien longtemps déjà, mais apparemment ils tiennent autant à ma survie que moi.
